Alors que le cancer apparaît habituellement quand nos défenses immunitaires sont à la baisse, le lymphome anaplasique à grandes cellules associé à l’implant mammaire naît, quant à lui, suite à une surstimulation chronique du système immunitaire. Malgré sa rareté (dans le monde, 35 millions de porteuses d’implants, 573 cas signalés de LAGC-AIM, et 33 décès liés à un retard de diagnostic et de prise en charge), ce nouveau cancer est à l’origine d’un “buzz” qui renvoie à l’actualité. En effet, “la réflexion politique s’est mise au diapason de la frénésie médiatique et a imposé aux responsables sanitaires (haletants) une analyse (catastrophiste) et une philosophie (prudentielle)”, commente un journaliste parlant d’un “informavirus”.
À ce sujet, les chirurgiens et les scientifiques devraient respecter la diversité des opinions. Les enjeux sont importants et les décennies de connaissances accumulées démontrant l’innocuité et l’efficacité des implants mammaires en silicone sont en danger, nous devons donc nous unir, continuer d’innover et veiller à ce que la sécurité de nos patientes soit préservée.
Bonne lecture !