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Les lymphœdèmes iatrogènes après chirurgie des cancers (seins, pelvis, tumeurs hodgkiniennes, mélanomes, ou après certaines chirurgies de l’aine (saphénectomies, hernies, biopsies inguinales, liftings de cuisses, résections de lipomes) et les lymphœdèmes congénitaux, peuvent actuellement être mieux mis au point grâce à l’IRM lymphatique (L. Arrive). Ensuite, si les voies de drainages sont interrompues ou déficientes, qu’il n’y a plus de ganglions qui pompent le liquide extracellulaire, on peut greffer un groupe de ganglions qu’on a prélevé, comme un lambeau libre fascio-cutané, dans des régions bien spécifiques où l’on n’altère pas le drainage des membres (près de la crête iliaque, près du sein et près de la clavicule droite).
Les ganglions transplantés, grâce aux hormones de croissance lymphatique qu’ils possèdent, permettent la néogènes lymphatique. De plus, la fibrose est réséquée, et les ganglions sont mis aux endroits où on les a enlevés ou irradiés. Les résultats à très long terme sur des milliers de patients semblent confirmer le choix de cette technique lorsque l’indication est bien choisie.
Les mini-liposculptures et combinaison avec certaines anastomoses lymphoveineuses sont discutées.