Dermatologie esthétique

Dermatologie esthétique
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La mésothérapie du cuir chevelu est une nouvelle approche thérapeutique qui s’adresse à différents problèmes du cuir chevelu, en particulier l’alopécie.
De nombreux produits spécifiques en solution sont actuellement à notre disposition.
La combinaison des techniques avec le micro-needling, la LED, la radiofréquence, l’IPL et les traitements classiques permet d’optimiser les résultats. Quelques études cliniques publiées nous prouvent l’intérêt d’associer ces techniques.

Dermatologie esthétique
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La cicatrice est le critère objectif de réussite d’une chirurgie cutanée tant pour le patient que pour l’opérateur. L’attente d’un résultat cicatriciel esthétique est au premier plan pour le patient qui en oublie le plus souvent les contraintes carcinologiques et fonctionnelles. D’autre part, il existe un aléa cicatriciel du fait d’inégalités individuelles multifactorielles. Il est donc crucial d’établir avec le patient, lors de la consultation préopératoire, la taille et le positionnement de la cicatrice attendue compte tenu des contraintes carcinologiques, anatomiques et chirurgicales.
Cependant, ce caractère aléatoire de la cicatrisation après une chirurgie cutanée peut être minoré et maîtrisé en identifiant les patients à risque en préopératoire, en respectant des points techniques fondamentaux pendant l’intervention et en pratiquant un accompagnement cicatriciel personnalisé.

Dermatologie esthétique
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Les lasers fractionnés ont été proposés pour offrir une alternative aux lasers ablatifs pulsés, moins agressive, aux suites simplifiées et sans risque d’hypochromies secondaires. On en distingue deux types : ablatifs et non ablatifs.
Avec un recul supérieur à 10 ans, on constate que le profil de tolérance des lasers fractionnés non ablatifs, dont l’exemple est le laser Fraxel®, est bon, sans risque d’effet secondaire important, quels que soient le phototype et la région traitée, alors que les lasers fractionnés ablatifs exposent à certaines complications, en particulier sur les phototypes élevés et les régions extrafaciales (quelques cas de surinfections, cicatrices hypertrophiques, pigmentations durables).
Suivant les indications et les préférences des patients en termes de suites acceptées, les lasers non ablatifs “profonds” s’imposeront comme le traitement le plus adapté chez nombre de patients, et comme un traitement synergique chez d’autres. Par exemple en cas d’héliodermie faciale, on pourra recommander un traitement de l’ensemble du visage avec un laser non ablatif profond, avec la possibilité de compléter par un laser ablatif localisé sur les rides sus-labiales.

Dermatologie esthétique
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Le détatouage est entré dans son âge de maturité il y a maintenant près de 30 ans, lorsque des premières études ont démontré l’intérêt de l’utilisation de temps d’impulsion très courts pour estomper et faire disparaître ces ornements cutanés fièrement arborés avant de devenir indésirables, voire détestés.

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Mélanomes
1. MicroARN et mélanome
Les microARN (acides désoxyribonucléiques) sont de petites molécules d’ARN non codantes, très spécifiques des tissus d’origine et jouant un rôle dans l’homéostasie et probablement la carcinogenèse. Une revue fait le point sur le rôle que pourraient jouer les microARN dans le mélanome. Leur importance comme outil diagnostique ou pronostique reste à évaluer ; ils pourraient être utilisés comme marqueur de réponse – très appréciable dans le contexte de traitements de plus en plus onéreux – voire comme cible thérapeutique [1].

Dermatologie esthétique
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Disséquer n’est pas efficace pour apprendre l’anatomie ?
Actuellement, l’étude de l’anatomie demeure une étape incontournable de la formation médicale. Dans le discours des enseignants, la dissection est présentée comme la technique indispensable pour transformer un savoir théorique et abstrait en savoir pratique. Pourtant, depuis 50 ans, des études ont montré que le fait pour les étudiants de disséquer eux-mêmes n’est pas le plus efficace pour apprendre l’anatomie. Or, on continue à les y encourager [1].

Dermatologie esthétique
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L’approche de la cosmétique dans le cadre de la prévention du vieillissement cutané devrait tenir compte des preuves d’activité des principes actifs et des produits finis mais aussi du ressenti des patients lors de l’application d’une crème.
Les effets physiologiques qu’induit l’hédonisme de la prise en charge cosmétique et technique (massages associés) nous paraissent aussi importants que l’activité démontrée selon l’Evidence-Based Medicine. Celle-ci mériterait d’être adaptée à ces notions essentielles.
La cosmétique “régénérative” qui protège les cellules et les structures cutanées d’un environnement délétère s’impose de plus en plus, en accord parfait avec les connaissances relativement récentes sur l’épigénétique qui positionne de plus en plus l’être humain comme le maître de son horloge biologique…
Les affres du vieillissement ne sont plus aussi “inéluctables”.

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Il existe des “réticences” à l’abord de la chirurgie unguéale chez les médecins. Cet article se propose de décrire les quelques instruments simples dont il faut faire l’acquisition pour aborder la chirurgie de l’ongle. L’ongle incarné est une pathologie fréquente et invalidante dont la prise en charge est médiocre pour diverses raisons. Il existe une demande de soin importante, et ce traitement peut être un mode d’entrée “sécurisé” dans la chirurgie de l’ongle.
La matricectomie chimique est indiquée dans la très grande majorité des incarnations latérales. La technique est simple, avec une morbidité postopératoire très faible et un excellent taux de réussite. La description pratique de la technique, avec illustration par vidéos (bloc distal et matricectomie à la soude à 10 %), devrait permettre à tout dermatologue de prendre en charge cette pathologie à son cabinet.

Dermatologie esthétique
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Le droit à l’image est inclus dans le droit à la vie privée. Il est donc protégé par des textes législatifs et doit être respecté par les médecins. L’image du patient fait partie des éléments contenus dans le dossier médical. Elle est donc couverte par le secret médical, contenue dans le dossier, et doit être transmise en cas de demande légitime du patient.
Dans le cadre d’une utilisation scientifique et d’enseignement, soit l’identification est impossible, soit un accord du patient a été obtenu. Mais les revues vont plus loin et exigent un consentement écrit.
Des précautions doivent être prises par le médecin : le recueil du consentement à l’utilisation d’une photo, l’utilisation de procédés techniques visant à empêcher l’identification et une conservation efficace.
L’utilisation d’image du patient peut également engendrer une sanction disciplinaire pour publicité prohibée.