Auteur Selinger R.

Chirurgien plastique et esthétique, PARIS.

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La pratique des injections de la médecine esthétique a pris un essor considérable : augmentation d’année en année du nombre d’actes, développement de l’industrie des produits injectables et multiplication des formations et de formateurs (souvent désignés par les fabricants dans le cadre de leurs campagnes) visant le plus souvent à fournir aux jeunes praticiens des modes d’emploi, selon des approches et des philosophies plus ou moins disparates.
Cet article, au contraire, ne donne aucune “recette” sur les sites et les quantités à injecter. L’essentiel est de préparer le geste en visualisant mentalement ce que l’on veut obtenir, puis de l’effectuer avec la meilleure technique possible. La maîtrise technique et conceptuelle en médecine esthétique doit pouvoir directement bénéficier de l’expérience du chirurgien, l’analyse de sa gestuelle et la mise en application de certains principes de sa pratique.

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La déformation en banane est essentiellement un excès cutané étendu transversalement sous le sillon sous-fessier, emprisonné entre ce dernier et une seconde zone sous-jacente d’attaches profondes. Toute résection-suture cutanée dans la région sous-fessière entraîne un allongement-ptôse du hamac sous-fessier, qui doit être prévenue. Les techniques de lifting du sillon par résection-suspension à l’ischion sont le plus souvent vouées à l’échec, à la fois par lâchage secondaire et par phénomène d’allongement-suspension (la ligne de suture de berges longues remplace l’axe initial plus court de la figure réséquée).
La technique de banana-plastie en parallélogramme et suspension au derme du sillon permet une correction satisfaisante de la déformation en banane, par un up & medial lift (de l’excès cutané inféro-latéral), une suture congruente (berges égales) et une prévention de l’allongement-ptôse du sillon.

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Les plasties mammaires pour ptose et/ou hypertrophie utilisent des résections d’axes horizontal et vertical, dont la prédominance détermine des conséquences morphologiques opposées. Dans l’horizontalité prédominante seins “couchés”, outre une cicatrice horizontale longue et parfois une perte des moyens de fixité au thorax, la masse mammaire est ramenée vers le thorax. Alors que dans la verticalité prédominante (ou exclusive dans une technique verticale) seins “debout”, cette masse mammaire est éloignée du plan thoracique (projection).