Auteur Mole B.

Chirurgie esthétique, Médecine esthétique, PARIS.

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Le protocole EGOLips a été mis au point pour offrir à la fois à l’injecteur et son patient un guide clinique et technique pour obtenir un résultat défini. Il fait appel à deux acides hyaluroniques de la gamme IBSA : un acide structurant (LV) et un acide plus fluide (FL). Ils sont utilisés séparément ou combinés dans l’un des trois protocoles proposés : “Essential” (discret repulpage pour les lèvres jeunes -effet “gloss”- ou camouflage des lèvres plus âgées déshydratées), “Global” (qui associe une restructuration de toute la lèvre et un déplissement sous muqueux dans un but de véritable restauration labiale) et “Outstanding” (même association mais concentrée surtout sur la partie médiane afin de modifier véritablement la forme de la lèvre). Les injections se font en règle à l’aiguille dont la direction sera importante à respecter pour aboutir à l’effet voulu. Notre étude clinique sur six mois n’a pas rapporté d’effets négatifs particuliers et confirme l’intérêt de ce type de protocole, notamment pour les praticiens encore peu expérimentés dans le traitement de cette zone toujours délicate.

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Longtemps considérés avec indifférence voire défiance par le milieu chirurgical, les fils de suspension ont acquis ces dernières années une place incontournable dans la gestion du vieillissement cervico-facial, grâce à leurs qualités propres et du fait de l’évolution des techniques de pose de mieux en mieux adaptées. Qu’ils soient résorbables ou permanents, ces fils ont en commun les indications, le plan anatomique de pose – l’hypoderme profond –, l’exigence de rigueur de pose et le temps d’éviction (quelques jours). Leur différence tient à leur prix de revient et à la durée du résultat espéré.
L’indication idéale est celle de la ptôse débutante de la région malaire et la perte modérée de l’ovale. Si le principe de l’intervention est simple, sa réalisation peut être délicate et demande beaucoup de soin afin de limiter les aléas postopératoires possibles et les complications, rares, qui peuvent imposer le retrait du matériel. Les fils ne doivent plus être considérés comme une béquille peu efficace pour chirurgien paresseux : les méconnaître est aujourd’hui fâcheux, les ignorer sera demain une erreur.

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Le lifting de la lèvre supérieure est une intervention ancienne qui connaît un regain d’activité car lui seul peut apporter un résultat permanent sur l’allongement de la lèvre naturellement observé au cours du vieillissement, au prix une cicatrice discrète.
La technique traditionnelle consiste en une résection sous-narinaire continue d’une aile à l’autre, mais nous préférons éviter la résection sous-columellaire chaque fois que possible. La résection cutanée ou graisseuse doit être d’emblée généreuse, elle peut être conservée après désépidermisation sur un pivot vasculaire interne pour confectionner un lambeau de restauration philtrale “en moustache”. L’intervention est facile sous anesthésie locale mais elle n’agit pas sur les ridules verticales qui doivent être traitées séparément par un resurfacing. Si la lèvre est naturellement très mince, la résection se portera sur la jonction cutanéomuqueuse.
La seule complication de cette intervention tient à la qualité de la cicatrice finale et son indication doit donc être mesurée chez les sujets très jeunes.

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La technique de triple ancrage vise à limiter les hésitations de remise en tension en fin d’intervention, à soulager drastiquement toute tension sur les cicatrices, à éviter les risques d’hématomes et à contenir l’œdème postopératoire.
À partir d’un dessin d’excision préétabli qui permet de mener beaucoup plus directement sur les structures à modifier, un premier ancrage s’adresse classiquement au système musculo-aponévrotique traité selon les préférences de chacun (smasectomies, SMAS classique, plicatures).
Le second ancrage entraîne la remise en tension selon les vecteurs choisis par des points profonds résorbables à tension dégressive.
Le troisième ancrage est en fait un capitonnage transcutané maintenu trois à quatre jours qui va à la fois éliminer les espaces morts et donc les risques d’hématomes, contenir l’œdème et appliquer les zones décollées de manière intime aux structures sous-jacentes. Cette technique se prête très bien à l’anesthésie locale sur des cas sélectionnés.

Cas Cliniques
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Voilà plus de 14 ans que nous prenons en charge Mme C., 51 ans, qui a déjà bénéficié de plusieurs interventions de chirurgie esthétique et entretient très soigneusement un visage parfaitement conservé à raison de deux visites annuelles. Elle est épouse de médecin et gère sans hésiter ses besoins entre injections de soutien, de remplissage ou de détente par la toxine botulique à tous les étages la face. Lorsque nous la voyons en avril dernier, son menu est donc déjà composé : apaisement de la patte d’oie et du menton par toxine botulique et comblement de la partie juxta-narinaire des sillons nasogéniens par acide hyaluronique. Elle reçoit donc 55 U Sp de toxine botulique dans le quart externe de l’orbicularis oculi et le mentalis et 0,35 cc d’un acide hyaluronique adapté que nous utilisons depuis des années.