Les origines du lifting facial sont rapportées au début du xxe siècle. Il s’agit tout d’abord de corrections simples dans le but d’améliorer l’esthétique du visage, notamment par des résections cutanées localisées [1]. Les années 1920 sont celles des incisions pré-auriculaires par Batteman puis du décollement sous-cutané introduit par Bames, qui feront les bases et fondements du lifting facial pendant des décennies. En 1974, à la suite de plusieurs études anatomiques de la région, Skoog rapporte une dissection sous le fascia superficiel de la face, qui sera décrite à la suite des travaux de Mitz et Peyronnie comme le système musculoaponévrotique superficiel (SMAS) et qui sera à l’origine des liftings modernes.
En 1977, Skoog introduit alors pour la première fois un lifting engageant un lambeau de SMAS-platysma. Cette technique a présenté plusieurs modifications et de nombreuses techniques en découlent. Elle semble montrer une correction accrue des modifications de la face liées à l’âge et une tenue plus grande dans le temps par rapport au décollement sous-cutané seul [2].
Deep plane
Un lambeau composite (peau/SMAS) est pour la 1re fois décrit par Skoog en 1974, mais la dissection du SMAS ne s’étend pas au-delà de la parotide. À la suite des travaux de Lemmon, Hamra introduit en 1992 un lambeau composite peau/SMAS/platysma/orbiculaire d’un seul tenant et étend la dissection sous-SMAS au-delà de la parotide jusqu’au muscle grand zygomatique, pour mieux lifter la région centrofaciale [3]. Seule la peau pré-parotidienne en excédent est décollée. Le reste de la peau est toujours attaché[...]
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