L’injection de produits de comblement est connue depuis 40 ans : le collagène à la fin des années 70. Puis, la découverte de l’acide hyaluronique et sa commercialisation sous forme injectable en 1996 par le laboratoire suédois Qmed. Restylane Perlane a changé complétement la donne et incité d’autres industriels à créer leur propre acide hyaluronique dont Cornéal, laboratoire français en 1999 avec Juvederm, ensuite racheté par Allergan [1].
L’acide hyaluronique est un élément clé de la rhinoplastie médicale [2,3], par l’extrême diversité des acides hyaluroniques à notre disposition et leur innocuité presque parfaite, injecté dans de bonnes conditions en respectant quelques règles de sécurité. En injectant un produit de comblement adapté, on peut atténuer des défauts innés, congénitaux, post-traumatiques ou secondaires à une rhinoplastie (fig. 1 et 2).
Les rappels anatomiques
Les branches d’irrigation les plus importantes du nez sont l’artère faciale (branche de la carotide externe), qui va donner notamment l’artère latérale du nez, les artères columellaires et l’artère angulaire provenant de l’artère ophtalmique, branche de la carotide interne, mais il existe de nombreuses variations anatomiques. Ces deux artères sont connectées par de très nombreuses anastomoses verticales et transversales (fig. 3).
Le réseau veineux se draine dans la veine faciale. Il est extrêmement important d’éviter les obstructions vasculaires ou compressions, notamment au niveau de la pointe, puisqu’il s’agit d’une vascularisation terminale.
D’un point de vue hémodynamique, ces très nombreuses anastomoses entre ces deux systèmes de vascularisation artérielle, entraînent des différences de pressions et de flux, ce qui explique des migrations rétrogrades possibles d’embole[...]
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