Histoire de l’évaluation des cheveux

Le bon diagnostic augmente considérablement les chances de guérison du patient. Au fil des ans, les médecins et les chercheurs traitant de la perte de cheveux ont essayé de développer des méthodes simples et fiables pour diagnostiquer et quantifier cette dernière. Maguire et Kligman ont ainsi introduit le trichogramme comme méthode d’évaluation microscopique de 100 tiges de cheveux retirés [1]. Bouhanna [2, 3] et Rudnicka [4] ont commencé à utiliser la dermoscopie et la vidéodermoscopie pour l’évaluation du cheveu, ouvrant la voie à une nouvelle méthode appelée trichoscopie.

La trichoscopie comme outil diagnostique

La trichoscopie est une dermoscopie du cuir chevelu et des cheveux. Cette technique moderne, à la fois simple et non invasive, peut être utilisée comme un outil pratique pour diagnostiquer les maladies des cheveux et du cuir chevelu. Les observations trichoscopiques peuvent être classées selon l’apparence des cheveux, les schémas vasculaires, les pigments capillaires, les schémas interfolliculaires et le rapport anagène/télogène. En plus de diagnostiquer l’alopécie, la trichoscopie permet d’éviter les biopsies inutiles et, si une biopsie est nécessaire, elle aide à choisir la zone parfaite pour le prélèvement [5].

Elle permet également de mesurer avec précision les paramètres capillaires, ce qui est absolument crucial lors de chaque consultation de suivi. Cette approche quantitative ajoute la possibilité d’une planification précise de la greffe de cheveux, au tout début de la consultation, sans qu’il soit nécessaire de raser le cuir chevelu du patient.

Méthodes

Avec un simple dermoscope, une trichoscopie qualitative peut être réalisée.[...]

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