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Un collègue m’a dit un jour qu’être chirurgien plasticien, c’est être un “compagnon”. Il avait raison en ce sens que notre vie dépend de ce que nous accomplissons de nos mains. À l’instar des ouvriers qualifiés, bon nombre d’entre nous ont ce qu’on appelle de “bonnes mains”. Regarder des chirurgiens ayant de bonnes mains opérer est un plaisir car ils rendent même les techniques compliquées faciles, leurs performances se caractérisent par une grande dextérité manuelle, une excellente coordination œil-main et une stabilité qui témoigne de leur confiance.
Les chirurgiens qui ont de bonnes mains sont des artisans mais les chirurgiens plasticiens doivent également apporter de l’art à leur travail. L’artisanat est parfois comparé au suivi d’une recette, tandis que l’art implique la réalisation réussie d’un concept créatif. Dans notre domaine, l’art est la capacité d’envisager un résultat esthétique nuancé qui serait adapté à chaque patient, basé sur ses désirs et le jugement du chirurgien. L’artisanat nous permet d’atteindre le résultat escompté.
Tout au long de notre histoire, l’art a été souligné comme un élément important dans la pratique de la chirurgie esthétique. Certainement, il est. Cependant, si on devait choisir ce qui est le plus essentiel à la chirurgie esthétique, l’art ou l’artisanat, on choisirait l’artisanat. On peut réaliser un travail assez décent en tant qu’artisan avec un flair artistique limité, mais les chirurgiens sans maîtrise de leur métier ont peu d’espoir d’atteindre un résultat correct.
Les résultats extraordinaires en chirurgie esthétique sont-ils du ressort de quelques privilégiés ? Probablement non. Tout comme l’artisanat est une compétence acquise, l’art peut être cultivé par la formation. Alors que certaines personnes ont sans aucun doute plus de capacités artistiques innées que d’autres, l’écart peut être réduit par l’éducation et la pratique.
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