Les principes de verticalité et d’horizontalité dans la plastie mammaire. “Seins debout et seins couchés”

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Tous les seins opérés d’une ptose mammaire (hypertrophique ou non) ont nécessité une résection cutanée ou cutanéo-glandulaire, selon des axes prédominant vertical et/ou horizontal qui déterminent des formes de sein très différentes.

Aux deux pôles de cette prédominance verticale ou horizontale se trouvent deux concepts totalement différents, tels deux mondes où l’on ne parle pas le même langage : aux deux extrêmes, entre lesquels peuvent se décrire tous les seins opérés, on observe des seins très verticalisés (“debout”) et des seins très horizontalisés (“couchés”).

Je montrerai pourquoi je plaide pour la verticalité prédominante, tant pour ses avantages morphologiques que cicatriciels, car elle est notamment la base de toutes les plasties mammaires dites à cicatrice courte. Au passage, je démontrerai la fin d’un dogme qui est enseigné dans les plasties en T inversé depuis des décennies et partout dans le monde, qui consiste à s’interdire de dépasser une certaine longueur de cicatrice verticale.

Comment réaliser un “sein couché” ou un “sein debout” ?

Toutes les plasties mammaires pour ptose (hypertrophique ou non) exigent donc une résection cutanée ou cutanéo-glandulaire, selon des axes prédominant vertical et/ou horizontal.

Il s’agit de résections fusiformes : horizontale adossée au sillon, verticale dont les extrémités sont masquées en haut par la superposition de l’aréole, et en bas (en cas de plastie en T inversé) par celle du fuseau horizontal. La cicatrice péri-aréolaire résulte[...]

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À propos de l’auteur

Chirurgien plastique et esthétique, PARIS.