L’échographie cutanée

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La dermatologie est par essence une discipline clinique. Il existe peu de dispositifs non invasifs permettant de prolonger facilement l’examen clinique et d’affiner un diagnostic rapidement. La dermoscopie en est un, qui s’est largement répandu dans notre pratique quotidienne. L’échographie cutanée (EC) en est un autre. Notons en avant-propos que tous partagent un apprentissage long de l’utilisation de l’appareil et de la sémiologie propre à chaque technique.

L’échographie cutanée ne s’est pas autant répandue en dermatologie que dans d’autres spécialités en raison de la rentabilité de l’examen clinique, du recours aisé à l’analyse histologique et de la disponibilité limitée des appareils permettant l’exploration des structures cutanées avec une résolution suffisante (cf. infra).

Les explorations vasculaire et ganglionnaire, bien que faisant partie intégrante de la pratique dermatologique courante, ne seront pas traitées, ne répondant pas à la définition de l’EC stricto sensu.

Quelques considérations techniques

De tous les paramètres techniques pour définir la formation d’une image échographique (Doppler, puissance, harmoniques…), la fréquence est la plus importante à comprendre dans cet exposé. Plus la fréquence d’émission des ultrasons par la sonde est élevée, meilleure sera la résolution[...]

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À propos de l’auteur

Service de Dermatologie, CHU d’AMIENS.