Cancérologie

Revues générales
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Le carcinome épidermoïde (CE) se développe sur des lésions d’hidradénite suppurée (HS) ou maladie de Verneuil chez 4,6 % des cas, presque exclusivement sur la zone glutéale. Il est particulièrement préoccupant car il survient chez des patients relativement jeunes et a un très mauvais pronostic. Le CE apparaissant sur le Verneuil ne doit pas être traité comme le CE classique car il se développe sur des lésions chroniques, constituées d’un réseau complexe de canaux sous-cutanés.
L’objectif de cette étude est de présenter notre technique chirurgicale qui tient compte de la particularité du CE survenant sur le Verneuil. Cette technique a été appliquée avec succès sur cinq de nos patients.

Revues générales
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L’oncoplastie fait référence à l’adaptation des techniques de chirurgie plastique à la cancérologie mammaire. L’utilisation des techniques oncoplastiques a permis d’élargir les indications de traitement conservateur du sein à des tumeurs volumineuses et/ou à des seins de petit volume, tout en préservant une sécurité carcinologique. Ces techniques permettent d’augmenter les marges de résection et de limiter les séquelles esthétiques et fonctionnelles liées à la radiothérapie adjuvante.
Cet article est une mise au point sur les techniques d’oncoplastie dont le choix dépend de la localisation de la tumeur, du volume mammaire, du degré de ptôse mammaire, mais aussi et avant tout des habitudes et de l’expérience de chaque chirurgien sénologue.

Cancérologie
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Plusieurs études démontrent la faisabilité, sans prise de risque, du traitement des radiodermites chroniques. Celui-ci repose principalement sur l’utilisation du laser à colorant pulsé, éventuellement sur celle du laser KTP, qui devrait logiquement présenter des résultats proches. Les lumières pulsées pourraient être proposées, bien qu’une étude comparative de Headersdal et al. mette en évidence une moindre efficacité et un risque relatif d’hypochromie.
Dans tous les cas, on recommande des durées d’impulsion courtes, de l’ordre de 1,5 à 6 ms, sources de purpura, certes, mais optimales en termes d’efficacité et de tolérance.
La tolérance des lasers vasculaires est excellente, ce qui est confirmé par les études portant sur un total de cas supérieur à 200.
Le bénéfice est visible, en particulier sur le plan de la qualité de vie. Les patientes apprécient très fortement le fait de pouvoir effacer des lésions siégeant généralement sur le décolleté, leur rappelant chaque jour leur antécédent de cancer, empêchant le droit à l’oubli… Reste à convaincre les oncologues qui semblent encore trop souvent réticents, peut-être par manque d’information.

Cancérologie
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La présence d’une lésion cutanée, qu’elle soit congénitale ou acquise, est un motif fréquent de consultation en chirurgie plastique pédiatrique. La prise en charge de ces lésions nécessite une bonne connaissance des diagnostics propres à l’enfant ; cette étape est parfois difficile en raison de la multiplicité des diagnostics. De plus, certaines lésions cutanées sont le signe d’appel d’une pathologie sous-jacente souvent complexe qu’il faut savoir identifier et qui peut modifier la prise en charge.
La décision d’exérèse fait appel à différents critères qui comportent certes le diagnostic mais également les possibilités de reconstruction. Le moment choisi pour la prise en charge chirurgicale dépend de l’urgence médicale à l’exérèse, du reten-tissement cosmétique et du vécu psychologique mais également des phases d’apprentissage et de la dynamique de crois-sance de l’enfant.
Loin d’être exhaustif, cet article propose tout d’abord une aide au diagnostic de lésions cutanées tumorales ou malforma-tives les plus fréquentes ou les plus caractéristiques de l’enfant. Sont décrites ensuite les possibilités de prise en charge chirurgicale de chacune de ces anomalies cutanées.